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Les ruelles sont au cœur des milieux de vie dans les quartiers centraux de Montréal. Après 10 ans d'existence, les quelques 200 ruelles vertes totalisent 35 km de réaménagement urbain et une réappropriation écologique et sociale de l'espace par les citoyens.

Fiche projet Parcours verts et actifs

Grâce au projet de Parcours de ruelles vertes et actives, le Regroupement des éco-quartiers bonifient l'aménagement des ruelles vertes afin d’y inclure les notions d’activité physique et de déplacements actifs.

Mis en place en 2016, quatre parcours-pilotes de 5 km permettent de découvrir les quartiers, d'améliorer la connectivité et de favoriser les transports actifs et l’accès aux parcs et aux espaces verts.

Les parcours comprennent un plan de signalisation et une signalisation hybride, conjuguant l’utilisation de marquage au sol et de petits drapeaux de toile. Les parcours reposent également sur le développement d’une application mobile qui permet à l’usager de s’orienter, d’une part, et d’avoir accès, d’autre part, à des points d’intérêts thématiques (histoire/culture, activité physique, arts, initiatives vertes et citoyennes) qui bonifient la déambulation. Ces points d’intérêts sont proposés, en partie, par les citoyens. Ils comprennent des vidéos, des images, des liens vers des sites Internet et du texte.

Pour voir les parcours

Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

La Petite Patrie

Rosemont

Le Sud-Ouest

 

« Les rue sont très importantes aussi pour les enfants en raison des merveilleuses opportunités qu’elles leur offrent. (...) Ils pataugent dans les flaques, écrivent à la craie, sautent à la corde, font du patin à roulettes, jouent aux billes, font étalage de leurs possessions, discutent entre eux, procèdent à des échanges, jouent à la balle, montent sur des échasses, décorent leurs caisses à roulettes, démontent de vieilles voitures d’enfants, grimpent sur des balustrades, montent et descendent en courant. Ces activités n’ont rien d’extraordinaire et on ne voit vraiment pas pourquoi il faudrait les pratiquer dans le cadre d’une organisation officielle et dans un lieu déterminé. D’ailleurs, leur attrait tient en partie au sentiment de liberté qu’éprouvent les enfants en parcourant les rues dans tous les sens, au lieu d’être enfermés dans un endroit qui leur est strictement réservé. S’il n’est pas possible d’exercer ces activités de façon impromptue et dans l’environnement approprié, autant dire qu’elles n’auront pas souvent cours. » 

Jacobs, Jane. 2012. Déclin et survie des grandes villes américaines. Marseille : Éditions Parenthèses, 411 pages. (Première publication à New York en 1961 aux éditions Random House).